À côté d’Uzès, non loin de la route qui mène à Saint-Quentin-la Poterie, se trouvent les sources de l’Eure, ou « Fontaine d’Eure », qu’on ne peut pas voir car cachées derrière des bâtiments inaccessibles au commun.
Les Romains, qui ne reculaient pas devant l’effort de leurs esclaves, ont trouvé que l’eau qui en sourdait, limpide et abondante, compléterait avantageusement, pour alimenter Nîmes (la capitale de nos chers Volques Arécomiques colonisée par Rome), la source de Nemausus des Jardins de la Fontaine. C’est pourquoi ils ont construit l’aqueduc d’Uzès qui franchit le Gardon par le Pont du Gard.
Aujourd’hui les cinquante kilomètres de l’aqueduc romain n’existent plus que par bribes, et l’eau de la Fontaine d’Eure n’étant plus captée et dirigée vers l’aqueduc s’écoule à nouveau directement dans l’Alzon, un affluent du Gardon qui passe par là.
L’endroit est un parc d’une fraîcheur et d’un calme étonnant dans ce pays de chaleur et de rudesse.

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On y rencontre ce que je nommerai uniment des canards.

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Ce canard (cygne tuberculé) fait une démonstration de rase-motte, mais il frappe l’eau à chaque battement d’aile :

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Il faut dire qu’il possède une encombrante envergure :

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Ce canard (oie cygnoïde) et le suivant n’ont pas l’air de beaucoup aimer se baigner :

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Ce canard (ouette d’Egypte) possède un plumage nettement plus joli que son ramage.

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Les deux bestiaux ne se quittent pas et passent leur temps à déambuler sur la grève :

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Drôles d’oiseaux !

Bises.


d.