À Saint-Bonnet du Gard, si l’on ne va pas du côté du lavoir dont le toit, envolé lors d’une nuit de mistral fin janvier 2015, n’est toujours pas reconstruit, on peut voir de drôles d’oiseaux de terre cuite au bout des faîtages.

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Plus classique, et métallique, le coq-girouette tremble devant son avenir incertain :

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D’autres animaux se plaquent aux façades :

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Plus abstrait, cet artistique portail solaire mérite d’être admiré :

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Bien sûr, il faut monter voir l’église qui domine le village :

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Si on veut échapper aux pentes un peu raides, on peut passer par la petite route de Sernhac, mais l’itinéraire classique est d’emprunter l’une des trois calades qui finissent par se rejoindre au pied de l’église :

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Le parvis de l’église domine le vieux village :

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Contournés l’église et l’ancien cimetière, l’autre versant s’ouvre sur la vallée du Rhône, entre le Puech Marduel et Ferraud :

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Derrière un récent talus et un bloc de pierre débute un sentier, bientôt un chemin, que l’on va prendre :

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On dédaignera sur la droite la falaise bêtement tentatrice :

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pour marcher encore un peu sur la crête de la colline de la Pousterle :

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dans les genêts, les euphorbes et le thym en fleurs, sous les cades :

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Puis, on s’enfonce dans la garrigue par une coulée secrète qui griffe les jambes, en épargnant les orchidées sauvages et en prenant appui sur des pierres instables :

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Là, le panorama s’étend du Sablas, qui ferme les gorges du Gardon et cache le Pont du Gard, jusqu’à la vallée du Rhône. On entend les enfants qui jouent dans l’école, on voit la tour de l’Horloge, les toits du village, l’église et son rempart :

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En baissant les yeux, il y a ça :

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Et c’est tout.

Bises.


d.