Digue de la Montagnette
Par D(M)F le vendredi 20 novembre 2015, 18:35 - Lien permanent
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Hier, pour profiter du beau temps et de la douceur (20 ° à l'ombre), j'ai suivi le chemin d'une balade décrite il a peu...
Hier, pour profiter du beau temps et de la douceur (20 ° à l'ombre), j'ai suivi le chemin d'une balade décrite il a peu dans la Gazette.
Il s'agissait :
- de suivre la digue, la digue, il s'agissait de suivre la digue de la Montagnette, une digue datant du XIVe siècle destinée à protéger Tarascon des débordements du Rhône suivant un ancien bras qui venait buter contre la Montagnette avant de retourner vers le lit principal, juste au nord de Tarascon. Bien sûr depuis tout ce temps, la digue a été détruite, réparée et reconstruite plein de fois. La dernière réparation date de cette année,
- puis, au pied de la Montagnette, de contempler une chapelle romane,
- de monter ensuite dans cette Montagnette jusqu'à rejoindre un chemin de DFCI (Défense de La Forêt contre les Incendies) dégageant des vues sur les trois collines de Saint-Roman, les châteaux de Beaucaire et de Tarascon.
Beau programme !
D'abord, on se gare le long d'une petite route goudronnée, et on la suit entre champs et maisons. Ce ne serait pas trop grave si on n'en avait pas pour 1,5 km à plat sans rien à regarder que deux chevaux mélancoliques derrière leur grillage, et une rose attardée, pendouillant seule au bord de la route.
Après ce long ennui, voici enfin la digue, la digue, voici enfin la digue de la Montagnette. C'est un muret en pierres soutenu d'un côté par une pente en béton, et de l'autre par un talus herbu sur lequel on peut marcher le long du muret. C'est presque tout droit, avec des bois tout fouillis d'un côté et de grands vergers bien rangés de l'autre.
Hélas ! On en a pour 2 km de ce régime, où la seule variation est ce magnifique zig-zag, suivi d'une douce courbe :
Après ce long ennui, la Montagnette se profile au bout mettant fin à la digue, la digue, mettant fin à la digue interminable.
Pour fêter ça et à titre de récompense, on a droit à la chapelle Saint-Victor. Elle est malheureusement toute cassée, et empansementée :
Dommage. Après, on grimpe raide dans la Montagnette, par un sentier dans les caillasses et les dalles rocheuses avec, en haut, vue sur la digue, la digue, vue sur la digue qui vise Beaucaire et son donjon se découpant sur l'horizon.
Et si on se tourne de 90 °, que voit-on ?
Notre omniprésente cheminée d'Aramon, bien sûr ! Par rapport à sa vue de notre village, on voit là son dos. Mais quelle différence ?
En continuant, le sentier s'enfonce dans la garrigue, devient un chemin qui longe de vastes propriétés : le mas du Raousset,
et le mas du Pas de Bouquet :
Les bosses, à l'horizon, ce sont les trois collines de Saint-Roman, au nord de Beaucaire, où se trouvent des restes d'une abbaye troglodytique et de fortifications médiévales.
Après, il n'y a plus qu'à redescendre progressivement par le chemin DFCI, avec d'un côté le soleil couchant aveuglant les vues sur Beaucaire et Tarascon, et de l'autre l'arrière des Alpilles. A mi-descente, on peut voir en contre-bas quelque chose qui ressemble à un châtiau, à un lieu-dit par la carte IGN "Saint-Bonnet", mais dont je ne trouve que deux ou trois mentions en tant qu'exploitation agricole, et aucune en tant que château...
On finit, après plus de deux heures de marche le long de 7 km dont plus de la moitié sont insignifiants, par retrouver l'automaobile. L'autre petite moitié du trajet n'est pas mal, mais je ne vous encouragerai pas à faire toute la balade pour autant. Celle de la veille au Gardon était bien beaucoup plus mieux.
Bises.
d.